Le focus de la Conférence de Paris est sur le rôle de l’Europe dans les échanges mondiaux et les opportunités de coopération, principalement avec le Canada et les États-Unis.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Nos recherches sur les éditions passées et le programme de la conférence nous ont montré que de nombreuses thématiques abordées sont au cœur de notre activité : durabilité, décarbonation, recyclage des métaux stratégiques…
Cette 7e édition de la Conférence de Paris est donc apparue pour ADIMAS comme une opportunité d’entendre des leaders financiers s’exprimer sur ces thématiques et de découvrir les tendances qu’ils annoncent.
L’IEFA et la Conférence de Paris
L’International Economic Forum of the Americas (IEFA – FEIA en français), créé en 1995, est l’organisateur de cette Conférence.
L’IEFA siège au Canada et possède des offices à Montréal, Toronto, Miami et Paris. C’est une ONG internationale dédiée à la promotion des échanges entre les leaders économiques d’Amérique du Nord et d’Europe. Il s’agit de partager, voire d’influencer leurs idées et projets concernant les grandes thématiques économiques, et aussi d’expliciter leurs implications dans le monde.
Transition verte : quelques exemples de propos retenus
Lors de leurs interventions, les conférenciers ont apporté leurs éléments d’informations et de réflexions. Nous en donnons quelques-unes, celles qui nous concernent le plus :
D’après toutes les participantes à la session « Financer et assurer la transition verte », la transition verte est vue comme une bonne stratégie d’investissement sur le long terme par les financiers. Elles s’accordent sur l’importance de continuer à soutenir les entreprises qui sont encore en cours de transition. Le recyclage des métaux est apparu comme un point clef.
- Pour accomplir cette transition, Jerôme Stubler (PDG d’Equans) a rappelé qu’il faudra l’étendre à toute la société, pas seulement aux nouveaux usages. Ce principe doit être appliqué notamment à la production d’énergie : les bas-carbone doivent remplacer les fossiles plutôt que de s’y additionner.
- D’après Arnaud Piéton (PDG de Technip Energies), il est important de ne négliger aucun des moyens de décarbonation à notre disposition : énergies bas-carbone, électrification, capture du CO2, efficacité énergétique et circularité… Tout doit être exploité en même temps.
- Les futurs besoins en métaux seront énormes, il sera difficile pour les producteurs de suivre la demande. D’après Mikael Staffas (PDG de Boliden), cela conduit déjà à la préparation de capacités de recyclage des métaux critiques, comme pour le recyclage du lithium en France. Avec la raréfaction des ressources naturelles, les capacités d’extraction seront verrouillées et le recyclage des métaux deviendra une pratique cruciale, y compris pour les compagnies minières actuelles qui le voient comme incontournable à l’avenir.
- Le cuivre est particulièrement concerné, puisqu’indispensable à l’électrification et donc à la transition énergétique. Christophe Guérin (PDG de Nexans) rappelle que la consommation annuelle de cuivre s’élevait à 9 millions de tonnes en 1995, à 22 millions en 2022. On traversera déjà des risques de pénurie avant 2030, quand la demande mondiale pourrait atteindre les 35 millions de tonnes, avec une extraction prévisible de seulement 27 millions de tonnes.
Le meilleur moyen de lutter contre les pénuries en métaux sera le développement des filières de recyclage des métaux.
Discours de Valérie Pécresse
Nous avons également pu assister à un discours de Valérie Pécresse, invitée en tant que présidente du Conseil régional d’Île-de-France, dont voici un extrait :
«[…] Nous sommes la région la plus polluée de France. Nous sommes très impliqués dans la décarbonation de nos modes de production, de nos modes de vie et l’objectif est de faire du développement économique et du cadre de vie, certainement pas de la décroissance, mais vraiment de la transition écologique très musclée, très musclée. […] »
Les conclusions tirées par ADIMAS
Nos attentes ont été confirmées par la richesse des échanges, écoutés et auxquels nous avons participé, avec d’autres participants et avec certains conférenciers.
Nous confirmons l’importance de l’engagement d’ADIMAS et de ses savoir-faire : le recyclage des métaux stratégiques pour des produits de spécialité (électronique de pointe et cartes à puce). En effet, ils touchent tous deux au recyclage des métaux critiques, à la circularité, à la décarbonation, etc.
En tant que pionniers du recyclage des cartes à puce, nous travaillons à la décarbonation et à la fin du gâchis de leur fin de vie, consenti depuis des années en acte d’incinération, avec perte des matières.
Nous nous réjouissons donc de l’ensemble des déclarations qui confirment que la direction générale vers laquelle nous nous dirigeons est aussi celle vers laquelle les décideurs financiers et politiques européens font cap.
Auteur
Pierre avec le concours d’Adrianne
