Pour réussir le RECYCLAGE des cartes bancaires les contributions fortes des DISTRIBUTEURS et DÉTENTEURS-UTILISATEURS sont nécessaires.
Comme vous sûrement, nous souhaitons que le recyclage des cartes bancaires s’exprime par une véritable valorisation des matières que les cartes à puce contiennent : plastique et nombreux métaux ferreux et non-ferreux – tous stratégiques.
Nous sommes tous des détenteurs de cartes à puce, bancaires ou autres, qui une fois expirées deviennent des DÉCHETS.
À chacun de nous appartient alors la responsabilité d’enclencher le processus de recyclage de sa carte bancaire.
L’Utilisateur est l’ACTEUR du déclenchement du processus de RECYCLAGE de la carte à puce
La responsabilité citoyenne est la clef du succès du recyclage des cartes bancaire et autres cartes à puce
Sans une responsabilité citoyenne engagée, le recyclage des cartes bancaires n’aura pas lieu.
Agir équivaut à contribuer à une réelle réduction des émissions de CO2 et à une réelle préservation de nos ressources en métaux stratégiques.
Cette responsabilité concerne à part égale toutes les parties prenantes du CYCLE DE VIE DE LA CARTE, de sa fabrication jusqu’à sa péremption.
Elle se traduit tout d’abord par la prise de conscience des enjeux climatique et économique, du recyclage des cartes à puce, du cycle de vie de la carte à puce, des devoirs des parties prenantes, des droits voire même – des obligations d’agir.
Nous allons vous résumer brièvement ces quatre points, qui ont déjà été développé dans nos articles précédents.
Les enjeux climatiques et économiques du recyclage des cartes bancaires
- Récupérer et Valoriser avec performance les matières contenues : PVC et métaux : Au, Pd, Cu, Ni … Li
- Contribuer à une réduction significative des émissions de CO2.
- Faire émerger un nouvel approvisionnement en métaux stratégiques.
Les cartes à puce sont fabriquées à partir de plusieurs matériaux, notamment de plastique (majoritairement du PVC) et des métaux, dont certains précieux comme l’OR, l’ARGENT et le PALLADIUM. Nous vous avons déjà détaillé les avantages du recyclage des matériaux de la carte bancaire sur l’exemple du PVC et de l’or, dans nos articles sur des émissions évitées du PVC recyclé issu des cartes à puce ou encore sur les performance climatique et économique des métaux précieux recyclés, issus des cartes à puce
Matières à recycler :
MÉTAUX
Le recyclage des métaux est largement plus intéressant que l’exploitation minière. Par exemple, le recyclage de l’or à partir des cartes à puce permet d’en réduire l’empreinte carbone de 93 % par rapport à l’or extrait des mines.
Il est important aussi de retenir que les déchets des cartes à puce sont plus concentrés en or que les minerais, même à haute teneur en métal.
Les besoins prévisibles sur les apports en métaux, la date de l’épuisement des ressources naturelles exploitables est proche, la réduction des émissions et la recherche d’indépendance stratégique pointent vers la nécessité de rechercher tout gisement de déchets contenant des métaux, notamment précieux, en vue de leur recyclage. Chaque ressource compte, le recyclage des cartes bancaires en est un bon exemple.
Les cartes à puce sont un bon exemple de gisement sur lequel il est bénéfique d’agir.
PVC
Le recyclage du PVC a l’avantage de réduire l’exploitation de pétrole et les émissions issues de son approvisionnement.
Le rapport du GIEC publié ce 28 février 2022 rappelle encore une fois l’importance d’une prise d’action rapide et généralisée en faveur d’une diminution drastique des émissions de CO2.
Compte tenu de la pénurie dans tous les secteurs de la vie économique et des prix des matières et de l’énergie qui s’envolent, les plasturgistes, en France et ailleurs en Europe, privilégient les matières plastiques recyclées lorsque cela leur est possible.
Dans cette situation chaque nouvelle source de PVC local compte.
Le PVC issu du recyclage des cartes bancaire ou toutes autres cartes à puce constitue un nouvel approvisionnement.
SOLUTION D’ADIMAS FACE aux enjeux du recyclage des cartes bancaires / cartes à puce
La solution innovante et opérationnelle d’ADIMAS, de recyclage de la totalité des matières dans les cartes à puce, est une opportunité environnementale et économique et une contribution importante au bien commun.
Cette solution, basée sur des techniques mécaniques à bas carbone, offre une performance climatique significative en permettant de réduire l’empreinte carbone de 94 % par rapport au PVC vierge, et de 93% par rapport à l’or extrait des mines.
ADIMAS cherche ainsi à apporter sa contribution en rendant possible le recyclage des cartes bancaires dans les meilleures conditions de sécurité et sureté possibles.
Cycle de vie et obligations du distributeur dans le recyclage des cartes bancaires / cartes à puce.
Pour une carte bancaire qui se veut écologique, le cycle de vie va de la fabrication à sa fin de vie avec le recyclage par la valorisation des matières. Jamais avec incinération et perte totale des matières.
Le choix du chemin à emprunter appartient au détenteur de la carte périmée !
Pour un utilisateur qui veut être contributeur du recyclage des cartes bancaires, ce choix se fait rapidement.
Il empruntera le chemin raisonnable de l’ESPOIR, qui le conduit naturellement vers sa banque. L’Utilisateur-contributeur a bien raison de le faire.
Que proposent les banques pour le recyclage des cartes bancaires ?
En mars 2022, nous avons analysé, via les sites internet des banques régionales françaises, leur communication au sujet de la collecte et du recyclage des cartes bancaires périmées.
Nous sommes arrivés au constat suivant :
- sur 112 banques régionales étudiées, 23 parlent de la collecte et du recyclage des cartes bancaires.
- sur 23 banques, 19 parlent du recyclage des métaux dont 4 parlent aussi du recyclage du PVC.
Les modes de collecte proposés par ces 23 banques sont :
- En large majorité, en agence ;
- Par courrier enveloppe T, uniquement pour les cartes à cryptogramme dynamique, qui sont minoritaires ;
- Sporadiquement, elles mentionnent la collecte organisée par une association d’insertion professionnelle (sans plus de détails logistiques).
Nous pouvons donc constater une organisation déficitaire du recyclage des cartes bancaires en France, malgré la règlementation qui encadre cette obligation des distributeurs.
RAPPELONS CE QUE DIT LA LÉGISLATION CONCERNANT LE RECYCLAGE DES CARTES BANCAIRES / CARTES À PUCE
Les cartes bancaires génèrent un déchet électronique particulier, dont la banque est propriétaire et dont le traitement relève de deux législations : le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et le Code de l’Environnement – Déchets d’Équipement Électriques et Électroniques (DEEE).
Les DEEE sont concernés par les obligations issues de la Responsabilité Étendue des Producteurs (REP).
Pour toutes ces raisons, une exigence particulière en matière de sécurité et de sureté est requise pour pouvoir prendre en charge ces cartes à puce, y compris par les Opérateurs du Recyclage.
Dans le cadre de la REP, le distributeur est considéré comme le producteur de la carte, c’est donc à lui qu’incombent les responsabilités de gestion de ses déchets.
Les producteurs de déchets sont responsables de leur gestion, jusqu’à leur élimination ou valorisation finale. Ils sont responsables de l’ensemble du cycle de vie de la carte. Ils ont la responsabilité organisationnelle et financière du bon traitement des cartes échues, de leur écoconception, de leur collecte et de leur recyclage.
On ne peut donc pas exiger de vous de détruire par vous-même la carte périmée et de la jeter à la poubelle.
La collecte et le recyclage peuvent être organisés par la banque en interne, via un système individuel contracté avec un opérateur spécialisé du recyclage, ou bien en le déléguant à des éco-organismes.
Pour plus de détails, nous vous renvoyons à notre article sur les responsables du recyclage des cartes à puce, bancaires ou autres.
- La collecte et le recyclage des cartes bancaires peuvent être organisés par la banque en interne, via un système individuel contracté avec un opérateur du recyclage spécialisé, ou bien en le déléguant à des éco-organismes.
- À ces obligations de la banque s’ajoute l’obligation d’information des utilisateurs, par les moyens qu’elle choisit.
Le droit d’information des utilisateurs les rend légitimes à demander :
- des preuves du recyclage des cartes bancaires rendues,
- mais surtout des systèmes de collecte mis à leur disposition.
Un système de collecte et de recyclage des cartes bancaires permet d’éviter le gâchis des matières. Sans collecte, elles ne seront pas recyclées et finiront leurs vies incinérées parmi les déchets ménagers.
ADIMAS comprend la complexité de la collecte, compte tenu de la nécessité d’assurer la protection des données personnelles présentes sur les cartes en fin de vie.
Les modes de collectes que nous voyons sont :
- La collecte par lettre prépayée (enveloppe T) : La carte non découpée échue est mise sous enveloppe prépayée et envoyée à l’adresse du centre dédié à la collecte, déjà indiquée sur celle-ci par la banque.
- Les banques qui distribuent des cartes à cryptogramme dynamique, pourvues de batteries composées de lithium, organisent déjà leur collecte en envoyant à l’utilisateur cette enveloppe prépayée. L’adresse du destinataire y figure.
Nous pouvons supposer que ce mode de collecte pourra être plus largement étendu par les banques pour les autres cartes.
- La collecte dans les agences bancaires : C’est la méthode proposée par les banques à ce jour.
- La collecte par le distributeur/Guichet Automatique de Billets (DAB-GAB) : La carte entière en fin de vie pourrait-être collectée dans ce distributeur en toute sécurité (comme c’est déjà le cas pour des codes erronés ou interdit bancaire), avant d’être transmise directement par la banque à un seul interlocuteur : Operateur du recyclage des cartes spécialisé.
Grâce à l’état entier de la carte il est possible de valoriser aussi bien le PVC que les métaux notamment précieux, avec une performance de 100%
Tout en offrant des vies multiples aux matières, la performance climatique est significative avec une réduction de l’empreinte carbone de 94% par rapport au PVC vierge et de 93% par rapport à l’or extrait des mines.
Il n’est pas à exclure que les banques proposeront en plus, d’autres possibilités de collecte.
La protection de ses données personnelles durant le recyclage des cartes bancaires
Lorsque vient le moment de se séparer d’une carte échue, on est tenté de la découper, par soucis de protéger ses données personnelles.
Cette pratique est proscrite pour les cartes à cryptogramme dynamique, qui contiennent des batteries au Lithium toxique. Pour un recyclage des cartes bancaires efficace, cette interdiction doit s’étendre à tous les modèles.
Toutes les cartes dirigées vers ADIMAS pour leur valorisation, qu’elles soient équipées d’une batterie ou non, doivent rester entières.
Rassurez-vous, il convient tout simplement d’activer votre nouvelle carte à sa réception pour que les informations bancaires deviennent inutilisables sur l’ancienne avant de la déposer au collecteur ou de la glisser dans l’enveloppe en vue de son recyclage. Autrement, vous pourrez toujours la démagnétiser, comme l’indique le site (1) techno-finance.fr : « il suffira de frotter la bande magnétique contre un aimant suffisamment magnétisé durant quelques minutes. Vous pouvez en utiliser deux. Pour effectuer un test, vous pouvez insérez la carte dans un distributeur, vous constaterez une erreur de lecture. En effet, les informations qu’elle a pu contenir seront détériorées. »
Pourquoi la carte bancaire / carte à puce doit rester entière pour son recyclage ?
La technologie d’ADIMAS, efficace pour le recyclage des cartes bancaires, offre une performance quantitative et climatique significative.
Cette performance n’a pas et ne peut pas avoir son égale parmi les techniques mécaniques existantes, appliquées pour le recyclage des cartes bancaires à partir de leurs déchets broyés.
La raison en est simple : ces techniques positionnent toujours le broyage des cartes en amont du cycle de recyclage. Ceci a pour effet de disperser les métaux. Ils sont déjà présents en un mélange ferreux/non ferreux, difficiles à séparer, mais en plus ils sont en très faible quantité par rapport au plastique, qui représente environ 98% du poids des cartes.
Cette dispersion des métaux provoque finalement une perte d’efficacité considérable pour le recyclage des cartes bancaires.
Un dommage collatéral du traitement séparatif et non chimique des matières (séparation magnétique, gravimétrique, par courant de Foucault, etc…) est la contamination du plastique par des métaux résiduels et l’alourdissement des émissions de son cycle de recyclage.
Pour finir, le broyage des cartes, en amont du cycle de recyclage des cartes bancaires, élimine le « tri naturel » préexistant dans la carte. En effet, lorsque la carte est entière, nous savons détecter les métaux pour adopter une technique mécanique spécifique et très peu carbonée de séparation des matières, avec une performance de 100% de récupération des métaux précieux.
Le broyage en amont est contraire au principe même des règles du recyclage à faible empreinte carbone, qui engage le respect du tri – garant de l’optimisation du recyclage à tous les points de vue, dont le recyclage des cartes bancaires.
Conclusion
Votre et notre devoir, face à l’appel du climat, de l’environnement et des ressources naturelles des métaux stratégiques est de :
- Contribuer activement et avec raison au recyclage des cartes bancaires et d’autres cartes à puce.
- Ne pas découper les cartes, afin de permettre le recyclage de la totalité des matières qu’elles contiennent : plastique et métaux stratégiques.
- Faire valoir vos droits à l’information auprès de vos différents distributeurs de cartes à puces, en ce qui concerne la méthode de collecte à employer, mais aussi la pertinence climatique et matérielle de la solution de valorisation des matières (PVC et métaux) qu’ils mettent en place.