Commençons par une rétrospective de cette belle invention et de son poids actuel dans notre société moderne :
La carte à puce est une invention de Monsieur Roland Moreno, qui en a déposé le brevet le 25 mars 1974, en France. Savez-vous comment l’idée lui est venue ?
Il évoque une discussion avec un banquier, qui l’aurait mis au défi de faire la présentation d’une carte dotée d’une mémoire électronique.
L’histoire de la carte à puce
La carte à puce est déployée en 1988 dans son pays de naissance : la France. Puis elle se généralise en Europe autour de 2006.
Elle a conquis le monde entier, en commençant par le Royaume unis en 1997, l’Asie Pacifique dans les années 2000, puis l’entièreté des États-Unis en 2015… (1)
De manière générale, les cartes à puce sont devenues omniprésentes dans le monde. Elles sont de plus en plus nombreuses, dans des usages variés : carte de paiement, carte SIM, carte de transport, carte déjeuner, carte vitale, carte d’identité…
Extension de l’utilisation des cartes à puce
La carte à puce a révolutionné notre quotidien dans bien des domaines. Très peu d’individus n’en possèdent pas au moins une.
En France, en 2023, on compte plus de 84 millions de cartes bancaires pour environ 68 millions d’habitants, soit 1,2 cartes par personne.
À ce nombre s’ajoutent les cartes SIM, les cartes de fidélité, les cartes de transport mais aussi les cartes cadeau, les badges d’accès pour les grandes sociétés, les cartes restaurant…
Cette liste n’est pas exhaustive. Les plus curieux d’entre vous sortirons leurs portefeuilles pour les dénombrer !
Où en sommes-nous exactement dans le recyclage des cartes à puce ?
Aujourd’hui, une carte à puce peut être écologique qu’à partir du moment où elle est fabriquée avec du plastique recyclé, qui sera de nouveau recyclé à sa date d’expiration.
Pour les métaux, les consciences sont de plus en plus éveillées à l’importance de leur recyclage, qui conduit à une réduction significative des émissions de CO2 et à l’émergence d’un nouvel approvisionnement en métaux stratégiques : en cuivre et notamment en or et en palladium, dont l’épuisement des ressources naturelles exploitables est craint respectivement pour 2050 et 2035, voire l’était déjà entre 2023 et 2025 pour le palladium !
Cependant, le recyclage des cartes à puce est à ce jour encore au stade embryonnaire en France, notamment au niveau des cartes bancaires, cartes de paiement. Nous vous l’avons indiqué dans notre étude et article « Appel aux Banques pour le recyclage des cartes de paiement », publié le 20 avril 2022, même si on observe une nette envie de progression de la part de leurs responsables ces derniers temps.
Les automatismes martelés durant des années au sujet de la fin de vie de la carte à puce
Depuis des années, de mauvaises informations ont été délivrées aux utilisateurs finaux par des metteurs sur le marché des cartes : banques et autres organismes.
Elles ont imprégné les esprits des porteurs de carte à puce, en provoquant des dégâts cognitifs : il faudrait couper, et jeter à la poubelle l’ancienne carte.
Ce message est malheureusement encore répété aujourd’hui trop souvent sur les sites des émetteurs !
Nous pouvons même lire aussi sur le site de l’ADEME sur la page « que faire de mes déchets ? » :
« Carte à puce (bancaire, de téléphone, d’identité) :
Remettez votre carte bancaire périmée à votre agence bancaire. Jetez les autres cartes à puce à la poubelle des ordures ménagères si elles ne contiennent pas de données personnelles.
Que va-t-il devenir ?
Votre agence bancaire s’occupe de l’élimination sécurisée de votre carte bancaire.
Jetées à la poubelle, les autres cartes à puce suivent l’une des filières d’élimination des ordures ménagères : elles sont incinérées (avec le plus souvent récupération de chaleur pour produire de l’énergie) ou enfouies dans des installations de stockage de déchets. » (3).
😱
Ces messages sont en contradiction avec celui qui devrait être répandu sur les cartes de paiement :
Rendez votre ancienne carte intacte à l’organisme qui vous l’a délivré, car la solution du recyclage des cartes à puce existe ! Pour les métaux et les plastique qu’elles contiennent.
Pour réussir la collecte, il manque avant tout une bonne communication pour généraliser la bonne information.
Où en est la conscience collective ?
La sensibilité environnementale et le bon sens poussent les utilisateurs à réfléchir. Pourquoi les jeter à la poubelle ? Le doute et la compréhension grandissante des enjeux du recyclage des cartes et de toutes leurs matières, plastiques et métaux s’installent.
Les matières sont toutes importantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que repousser l’épuisement des ressources naturelles !
Un nouveau réflexe de bon sens est en gestation ! Il faut recycler les cartes à puce !
Comment la France peut une fois encore s’imposer comme pionnier dans l’univers des cartes à puce ?
En lançant le recyclage des cartes à puce, évidemment car la solution globale pour les recycler dans leur intégralité existe déjà ! ADIMAS est ravie de pouvoir apporter sa solution, pour le recyclage des métaux, mais aussi du plastique et des blocs composants actuels et à venir.
Nous faisons tout pour que la conscience s’éveille auprès de tous.
Nous communiquons par le biais de notre site adimas.paris, de notre blog et aussi via LinkedIn ou encore en participant dans une émission BFM Business.
Toutes ces démarches sont entreprises pour que les metteurs sur le marché sachent que la solution de recyclage des cartes existe bien en France !
Comment ADIMAS souhaite fêter le 50e anniversaire d’invention de la carte à puce ?
Humble et honoré de pouvoir contribuer au recyclage des cartes à puce, ADIMAS souhaite que son invention, aussi française, rende hommage à cette première invention.
Nous portons dans notre cœur le vœu de faire aboutir en 2024, le vrai recyclage des cartes à puce au niveau national en marquant ainsi son anniversaire.
Nous souhaitons boucler la boucle par cet autre brevet français, le nôtre.
» Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. »
Apocryphe de Paul Éluard
Sources
L’accès aux sources est disponible sur demande.
Auteurs
Adrianne avec la contribution de Pierre et Elisabeth