Inventées en France, elles ont rapidement conquis le monde, s’intégrant dans les systèmes de paiement, la téléphonie, l’identification personnelle, et bien plus. Leur recyclage est l’une des obligations imposées par le code de l’environnement aux metteurs sur le marché.
Historique d’évolution des cartes à puce
Depuis leur création dans les années 80, les cartes à puce ont vu une adoption rapide, notamment en France, où elles sont devenues le principal moyen de paiement dès 2003. Aujourd’hui, elles sont omniprésentes, allant des cartes de paiement, cartes SIM aux cartes d’identité, en passant par les badges d’accès en entreprise aux cartes déjeuner et autres.
Chronologie de l’apparition des différentes cartes à puce (1)
Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article Les 50 ans de l’invention de la carte à puce.
Un Marché en Pleine Croissance
Le marché mondial des cartes à puce ne cesse de croître, bien que la production ait connu une légère baisse en 2020 en raison de la pandémie. En 2022, 9,18 milliards (2) de cartes à puce ont été produites dans le monde, avec une forte dominance dans les secteurs de la téléphonie et des services bancaires. Les technologies sans contact, comme le RFID, gagnent également en popularité, facilitant les paiements de proximité (2).
Aujourd’hui, le marché mondial des cartes à puce est dominé par des fabricants français, allemands, américains et chinois.
Voici ci-dessous un graphique illustrant la forte présence des cartes à puce en Europe, en particulier en France, où plus d’un milliard de cartes sont produites en 2022 (3).
Le nombre de cartes de paiement émises en Europe au cours du second semestre 2022 a connu une augmentation de 3,8 % par rapport aux six mois précédents, atteignant ainsi 704,8 millions de cartes. Cela représente en moyenne deux cartes de paiement par habitant dans la zone euro (4).
Implantation globale des cartes à puce
La carte SIM est la plus répandue, dépassant le nombre de personnes dans le monde depuis 2018. Les cartes de paiement suivent de près, avec une utilisation particulièrement élevée dans les pays développés (5).
La Corée du Sud, par exemple, a un taux de 90% de paiements par carte en 2019. Fin 2021, le pays comptait 286 millions de cartes de paiement pour environ 52 millions d’habitants, soit 5,5 cartes par personne (6, 7).
En France, ce chiffre est d’environ 60% pour 2023 avec 84 millions de cartes bancaires, pour environ 68 millions d’habitants, soit 1,2 cartes par personne (8).
Défis Environnementaux
Malgré leur utilité croissante, les cartes à puce posent un défi environnemental. Leur production massive génère des millions de tonnes de plastique et de métaux précieux, rarement recyclés.
Par exemple, en France en 2020 c’est 95 millions de cartes bancaires (9) (donc sans compter les cartes restaurant, cartes de fidélité, titres de transport et autres cartes à puces) Cela représente environ 490 tonnes de déchets, métaux et plastique confondus.
La solution au recyclage complet des cartes à puce a été développée et rendue opérationnelle en France depuis 2018 par ADIMAS.
Retrouvez également sur notre blog notre article Métaux recyclés des cartes bancaires – Empreinte carbone.
Conclusion
La carte à puce est une innovation qui a révolutionné de nombreux aspects de notre vie. Pour qu’elle continue d’être un atout à l’avenir, des efforts significatifs doivent être déployés pour améliorer son recyclage et réduire son impact environnemental.
La solution bas-carbone d’ADIMAS permet la séparation et le recyclage performant des matières contenues dans les cartes à puce. Elle ouvre la voie à une valorisation multiple des plastiques, prolonge la vie des métaux et permet une réduction significative des impacts environnementaux.
La solution d’ADIMAS englobe également un système de collecte sur mesure, personnalisable et adaptable aux différentes quantités de cartes à collecter ainsi qu’aux contraintes des distributeurs. Elle s’intègre dans le parcours de collecte vers le centre ADIMAS.