Il s’agit des cartes de paiement, cartes bancaires, cartes de transport, cartes déjeuner, cartes essence, cartes cadeau, cartes SIM, badge avec puce RFID, …
Le champ lexical de la valorisation est large et peu assimilé, ce qui permet de facilement jouer sur les mots en détournant leur sens véritable. Il est donc important de maîtriser le sujet.
Attention aux abus de langage dans la communication sur le recyclage des cartes à puce
Lorsqu’on annonce le recyclage des cartes à puce, on s’engage à valoriser aussi bien les métaux que le plastique, voire les batteries en lithium présentes dans certaines cartes bancaires.
Si seuls les métaux contenus dans une carte bancaire (ou autre carte à puce) sont valorisés, on se doit d’être précis et nommer ce type de recyclage : « Recyclage des métaux issus des carte bancaires » et non pas « Recyclage des cartes bancaires ».
En règle générale, pour que les termes « écologique » et « recyclage » ne soient pas dévoyés (greenwashing), il faut s’intéresser aux réalités qui se cachent derrière les communications et vérifier que les solutions proposées, par exemple pour les cartes de paiement, soient vraiment aussi écologiques qu’elles le prétendent.
Sans un recyclage des métaux de la puce et le plastique du support de la carte, voire des batteries en lithium dans certaines cartes, on ne peut pas honnêtement dire que l’on recycle les cartes à puce.
Quant aux critères que doit remplir une carte de paiement ou autre pour prétendre au qualificatif de CARTE ÉCOLOGIQUE : elle devrait être constituée de plastique recyclé, puis être elle-même recyclée à sa fin de vie, avec toujours la valorisation des métaux et de la matière plastique.
Rappelons ce que signifie le terme « recyclage » dans le code de l’environnement
♻️ Recyclage : « Toute opération de valorisation par laquelle les déchets, y compris les déchets organiques, sont retraités en substances, matières ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins. » (1)
Sachant que le terme de « valorisation matière » signifie « Toute opération de valorisation autre que la valorisation énergétique et le retraitement en matières destinées à servir de combustible ou d’autre moyen de produire de l’énergie. » (1)
Le terme de recyclage ne doit pas être abusé : il doit forcément correspondre à la valorisation matière, c’est-à-dire à la production de matières recyclées, ici à partir des déchets de carte à puce.
Ainsi, par le recyclage des cartes bancaires, les flux de déchets issus des cartes (cartes de paiement, cartes SIM, cartes de transport, cartes restaurant et autres) doivent devenir des sources d’approvisionnement en matières premières, aussi bien en métaux qu’en plastique !
La valorisation énergétique : une valorisation qui n’est pas recyclage
Valorisation énergétique : « Destinée aux déchets qui ne peuvent être recyclés ou valorisés sous formes de matière, la valorisation énergétique consiste à récupérer et valoriser l’énergie produite lors du traitement des déchets par combustion ou méthanisation. (…). » (2)
Le principe de la valorisation énergétique est d’incinérer un déchet pour exploiter la chaleur de sa combustion.
Elle a l’avantage d’éliminer un déchet avec un gain énergétique, mais à pour inconvénients majeurs de fortes émissions de gaz à effet de serre, ainsi que la perte définitive des matières consumées.
Parler de recyclage lorsqu’on procède à la valorisation énergétique des cartes à puce est un abus de langage. Ce serait attribuer à un procédé des vertus qu’il ne possède pas.
Le recyclage des cartes à puce avec ADIMAS
Une prise en charge de A à Z
ADIMAS est en mesure de prendre en charge l’intégralité du parcours de recyclage des cartes à puce pour chacun de ses clients, en BtoB, en tant qu’unique interlocuteur, de l’organisation de la collecte intelligente jusqu’au recyclage des métaux, du plastique et des batteries le cas échéant.
Tous les types de cartes à puce (carte de paiement, carte de transport, carte déjeuner, carte essence, carte SIM, badge…) sont compatibles avec la solution d’ADIMAS, y compris celles équipées de composants supplémentaires, comme c’est par exemple le cas pour les cartes biométriques.
Une valorisation à hauts rendements des matériaux constituant les cartes à puce
- Métaux ferreux et non ferreux, en mélange :
Or, palladium, argent, cuivre, nickel. - Plastique constituant le support de la carte à puce :
PVC, RPVC, PC, RPC, PE, RPE, ABS, RABS, PS, RPS. - Ainsi que toute variété de bloc-composant, de technologie actuelle ou future:
Batteries au lithium, biométrie…
L’assurance des conditions de sécurité et de sûreté des données
Avec la conformité par rapport aux exigences du RGPD (applicable aux supports des données personnelles) et de la norme PCI DSS (applicable aux cartes de paiement) dans nos process, les données des cartes sont protégées.
De faibles impacts environnementaux
Faibles émissions de gaz à effet de serre, pas d’utilisation d’eau, pas de déchets générés, faible consommation d’énergie, très faibles impacts sur les milieux naturels (notamment grâce à un usage nul de produits chimiques) …
Les enjeux d’un recyclage de qualité sont nombreux.
La découpe des cartes à puce est à proscrire
Il est encore commun pour les banques et autres distributeurs de cartes à puce sur le marché (carte bancaire ou toute autre carte de paiement, carte de transport, carte restaurant, carte essence, carte SIM, badge…) d’encourager leurs usagers à découper leurs cartes échues, voire à les découper et les broyer eux-mêmes après les avoir reprises.
Or il s’agit d’une erreur fondamentale pour le recyclage performant des cartes de paiement, car le découpage détruit la possibilité de repérage des matières encartées et il n’est alors plus possible de séparer efficacement les composants des cartes, et donc leurs différentes matières.
Le rôle de chacun est de participer activement à la collecte qui doit être proposée par le distributeur, en déposant la carte entière qui n’est plus valable et donc inutilisable.
Collecter les cartes entières ne pose pas plus de risques que la livraison par courrier d’une carte de paiement pas encore activée.
Il est certain qu’un distributeur de cartes bancaires qui encourage et procède à la découpe des cartes et à leur broyage consécutif (avant tout traitement de recyclage) ne participe pas au recyclage des cartes à puce, car il aboutira au mieux à l’un des deux résultats suivants :
- Recyclage des métaux uniquement, par incinération des cartes à puce broyées. Cela implique la perte des matières plastiques.
- Nécessité d’utilisation de multiples techniques séparatives à fort impact environnemental et faibles performances (pertes importantes de matière), du fait de la complexité et des différences de caractéristiques intrinsèques des matières en mélange.